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LE MARIAGE DE FIGARO

De Beaumarchais | Mise en scène Jean-François Le Garrec | Création Août 2007


 

Spectacle créé du 2 août au 8 septembre 2007 en tournée en Vendée ; du 11 au 13 août 2007 au festival les Nuits de l’Enclave, Valréas ; du 16 au 18 août 2007 au festival de Lapleau

Tournées 2008-2010
le 25 mars aux Scènes de pays dans les Mauges, Beaupréau
du 5 au 7 avril au Théâtre de la Licorne, Havre d’Olonne
du 29 au 30 avril au Grand R, Scène Nationale de La Roche-sur-Yon
du 24 mai au 28 juin en décentralisation en Vendée avec le Grand R, Scène Nationale de La Roche-sur-Yon
le 14 octobre au Carré, Scène Nationale de Château-Gontier
du 16 au 17 octobre au Fanal, Scène Nationale de Saint-Nazaire (Théâtre Jean Bart)
du 20 au 21 octobre au Grand T, Scène Conventionnée Loire-Atlantique, Nantes

Reprises le 10 août 2009 au Festival de Noirmoutier-en-l’île ; le 9 avril 2010 au Théâtre de la Fleuriaye, Carquefou

Production Cie Pirate
Coproduction 
le Grand R, Scène Nationale de La Roche-sur-Yon / Festival les Nuits de l’Enclave, Valréas

Avec Laurent Brethome Figaro
Claudine Charreyre Suzanne
Fabien Albanese Bazile, Antonio, Brid’Oison
Mikaël Freslon Marcelline
Marie Llabrès puis Florence Gérondeau Fanchette
François Jaulin le Comte
Gérard Potier puis Jean-François Le Garrec Bartholo
Emilie Meillon la Comtesse

Musiciens Claudine Hondré, Gérard Llabrès, Olivier Mingam
Scénographie Jean-François Le Garrec et Anne Lavedan
Costumes Anne Lavedan, Pierre Matard
Lumières Pascal Sautelet

 

 


 

 

 

La pièce marque un tournant dans l’histoire du théâtre. Elle rassemble tous les savoirs théâtraux de son temps pour ouvrir vers de nouveaux horizons, de nouveaux défis artistiques.

La critique sociale que Beaumarchais met sur scène n’a hélas, pas pris la moindre ride. Les répliques de Figaro font encore mouche : « Qu’avez-vous fait pour tant de biens, vous vous êtes donné la peine de naître ? ». Et plus encore celles des femmes : « Leurrées de respect apparent, traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes ».

Les désordres du désir que Beaumarchais brasse à loisir nous troublent encore aujourd’hui avec la même force. Quelle valse entre Chérubin, la Comtesse, Marceline, Figaro, le Comte surtout, dont le désir prédateur devrait sans peine évoquer quelques-uns d’entre nous ; et dans ces quelques-uns, il doit être difficile pour un homme de ne pas se compter.

Beaumarchais s’amuse de toutes ces confusions et de toutes ces impertinences pour atteindre un degré rarement atteint d’excitation théâtrale. Dans Le Mariage de Figaro, la gaïté, le mouvement, les rebondissements, le suspense, les travestissements, sont poussés à leur paroxysme, et tout dans ce théâtre est prétexte au jeu.

Alors encore une fois (après Le Barbier de Séville): le jeu. Voilà le maître mot de la mise en scène, car c’est un spectacle ludique (évidemment), joyeux, musclé, mouvementé, coloré, profond et intelligent, que nous voulons partager avec TOUS !

« Tous ! », c’est peut-être aussi là l’une des clés de notre travail : « Tous ! », pour que chacun puisse y trouver son compte et se retrouve, en fonction de son âge, de sa plus ou moins grande habitude du théâtre ; « Tous ! », parce que sur la scène de ces théâtres, la cité se dit pour se faire, et parce que si la cité en oublie un, elle n’est plus la cité.

Jean-François Le Garrec