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AMSTERDAM

De Maya Arad-Yasur | Mise en scène Laurent Brethome | Traduction Laurence Sendrowicz | Création 2022


Spectacle créé du 4 au 6 octobre 2022 au Quai d’Angers, CDN Pays de la Loire

Représentations
Les 11 & 12 octobre au Grand R, Scène Nationale de la Roche/Yon
Le 18 octobre à l’Espal, Scène Nationale du Mans
Le 8 décembre au Fanal, Scène Nationale de Saint-Nazaire
Production Cie LMV-Le Menteur Volontaire / Le Quai – CDN Angers Pays de la Loire
Production Déléguée Le Quai – CDN Angers Pays de la Loire
Coproduction Le Grand R, Scène Nationale de la Roche/Yon ; Les Quinconces-l’Espal, Scène Nationale du Mans ; Le Théâtre, Scène Nationale de Saint-Nazaire ; le Grand T, Scène Nationale de Loire-Atlantique ; Les Gémeaux, Scène Nationale de Sceaux.
Texte français Laurence Sendrowicz, texte publié aux éditions Théâtrales, éditeur et agent de l’autrice
Dramaturgie Catherine Ailloud-Nicolas
Collaboratrice artistique Clémence Labatut

Avec Fabien Albanese, Anne Cressent, Hadar Gabay, Francis Lebrun, Denis Lejeune

Scénographie Rudy Sabounghi
Vidéo Adrien Selbert
Costumes Nathalie Nomary
Lumières David Debrinay & Mathias Roche
Composition musicale, Régie son Jean-Baptiste Cognet
Chorégraphie Yan Raballand
Régie générale Gabriel Burnod
Régie plateau Mathilde Monier
Construction du décor Atelier du Grand T, Scène Nationale de Loire-Atlantique


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Un beau matin, à Amsterdam, une jeune violoniste israélienne, enceinte de neuf mois, se retrouve sans gaz. Sous la porte de son appartement, est alors glissée une facture de gaz exorbitante adressée à l’ancienne propriétaire, décédée.
Commence alors pour la jeune femme un périple de 24 heures au cours duquel elle va être confrontée à son présent d’étrangère-juive en Europe et tenter de comprendre pourquoi il lui revient de payer cette note…
Sans le savoir, elle partira à la rencontre d’une histoire bouleversante enfouie dans les murs de son appartement où passé et présent se rejoindront dans une danse de mort et de vie macabrement joyeuse et vivante.

La vie à Amsterdam, nombreux me l’accorderont sans peine, est bien meilleure que la vie en Israël (sauf, peut-être, question climat). Pourtant, durant les sept ans que j’ai passés dans cette ville, je ne m’y suis jamais sentie vraiment chez moi. Certes, mon quotidien y était bien plus agréable que celui qu’Israël ne pourra jamais m’offrir – et ce, sans même prendre en compte la beauté, la richesse culturelle, le foisonnement social et intellectuel qu’on y trouve. Mais en dépit de cette aisance apparente, sourdait une sorte de dissonance, la sensation intérieure d’être entre deux fréquences, telle une radio mal réglée. En écrivant Amsterdam j’ai voulu essayer de décrypter ce que signifiait, pour moi, ce cumul : être une artiste juive-israélienne, immigrée dans une ville européenne et cosmopolite telle qu’Amsterdam. J’ai voulu comprendre de quoi était constitué cet état. La forme polyphonique du texte a été le biais par lequel j’ai pu me regarder de l’extérieur, m’observer en situation, mais à la manière d’un récitant omniscient, c’est-à-dire en sachant, à chaque instant, ce qui me traversait l’esprit. Cette écriture m’a permis de traduire comment la perception que j’avais de mon identité variait en fonction de chaque nouveau regard posé sur moi. 
Maya Arad Yasur

Presse
Il y a dans l’interprétation quelque chose d’intense, d’organique presque. Dessinant leur personnage d’un trait solide, les interprètes nous emportent dans ce tourbillon de mots et d’émotions. Sur un ton très vif, Laurent Brethome signe une mise en scène où un naturalisme presque cinématographique croise le surréalisme. Son travail est brillant. La jeunesse était debout, acclamant à tout rompre, les larmes aux yeux pour certains.
Marie-Céline Nivière, l’œil d’Olivier, octobre 2022