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ANGE BLEU, ANGE NOIR

D’après Heinrich Mann | Adaptation et Mise en scène Yvon Chaix | Création Septembre 2005


 

Spectacle créé du 16 septembre au 22 octobre 2005 en tournée sous le Chapiteau de l’Isère.
Reprise au Théâtre Municipal de Grenoble du 17 au 23 novembre 2005

Production Compagnie Yvon Chaix

 

Avec Aurélia Arnou
Jean-Vincent Brisa
Fabien Albanese
Fabrice Lebert
Eléna Pastore
Jonathan Perronny
Astrid Marc

Scénographie Daniel Martin
Costumes Gilles Marais
Maquillage Cathy Kuhn
Son Sylvain Dutang
Lumières Frédéric Biaudet
Chant Marie-François Drivas

 

 


 

 

 

 

L’histoire d’un amour impossible, d’une vengeance terrible.

Au milieu des murs en ruines, une femme se souvient , « c’était le temps où le cabaret rempli de matelots ivres offrait ses rires et ses chansons à ces hommes en mal d’amour ».

Nina était là qui s’offrait sans compter… Et puis un jour, un homme est rentré, il portait un haut de forme et visiblement, il n’appartenait pas au même monde, « c’est là que tout a basculé ».
Entre passé et présent, « Ange bleu, Ange noir » nous parle de la passion, des passions, de la violence ; celle qu’on parle, celle qu’on vit. Quelque chose comme un thriller héritier de la littérature, du cinéma et de la musique d’une Allemagne traversée de part en part au fil du XXéme siècle.

C’est comme un rêve qui nous emmène sur les traces d’un homme qui veut encore aimer mais qui se trompe d’époque et de langage. L’histoire cocasse ou mélodramatique de cette chanteuse de cabaret devenue bourgeoise adultère.

Le spectacle qui associe textes et chansons empruntés à l’Allemagne des années 1900 – 1930 et à l’univers du rock du Berlin des années 80 dessine le portrait d’un monde en doute où sous le fard du bouffon et les paillettes de la femme objet de séduction, on pourrait bientôt découvrir la grimace de matins noirs.

Presse

Servi par d’excellents comédiens, « Ange bleu, ange noir » nous entraîne dans l’atmosphère vaguement malsaine de l’Allemagne des années 30, entre morale et perversion, où les êtres sont tout entiers soumis à la loi du désir, du pouvoir et de l’argent.

Annabel Brot, le Dauphiné libéré