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LES SOUFFRANCES DE JOB

De Hanokh Levin | Mise en scène Laurent Brethome | Création en Europe Janvier 2010
Traduction Laurence Sendrowicz et Jacqueline Carnaud


 

Spectacle créé du 13 au 15 janvier 2010 au Théâtre de Villefranche-sur-Saône

Tournées 2010-2012
du 27 au 29 janvier au Grand R, Scène Nationale de La Roche-sur-Yon
du 2 au 5 février à la Comédie de Saint-Etienne, Centre Dramatique National
les 8 et 9 février aux Scènes de pays dans les Mauges, Beaupréau
du 2 au 4 mars au Théâtre Universitaire de Nantes
le 9 mars à l’Hexagone, Scène Nationale de Meylan
les 11 et 12 mars au Toboggan de Décines

Reprise du 2 au 4 mai 2011 au Théâtre Caméri de Tel-Aviv, Israël

Reprise du 19 au 28 janvier 2012 à l’Odéon, Théâtre de l’Europe, Paris (Ateliers Berthier) et du 2 au 4 février 2012 au Théâtre Sorano, Toulouse

Production Le Menteur Volontaire
Coproduction
La Comédie de Saint-Etienne, Centre Dramatique National / Théâtre de Villefranche-sur-Saône / le Grand R, Scène Nationale de La Roche-sur-Yon / Scènes de pays dans les Mauges, Beaupréau / Théâtre du Parc, Andrézieux-Bouthéon. Avec le soutien en résidence de La Fonderie, Le Mans.
Avec l’aide de l’ADAMI et de la SPEDIDAM

Le spectacle a été récompensé par le prix du public 2010 du festival Impatience

 

Avec Fabien Albanese le serviteur ; le troisième messager de la misère ; le directeur du cirque
Antoine Herniotte le deuxième messager de la misère ; l’officier
François Jaulin le premier mendiant ; Sophar
Denis Lejeune le deuxième mendiant ; l’huissier-chef ; le sergent ; le nain ; le clown cynique
Hélène Marchand puis Lise Chevalier le premier messager de la misère ; le deuxième messager de la mort ; la strip-teaseuse
Céline Milliat-Baumgartner puis Pauline Huruguen la convive ; le premier messager de la mort ; Eliphaz
Geoffroy Pouchot-Rouge-Blanc le troisième mendiant ; Bildad
Anne Rauturier le dernier mendiant ; le troisième messager de la mort ; le clown triste
Philippe Sire Job
Yaacov Salah

Dramaturgie Daniel Hanivel
Scénographie et Costumes Steen Halbro
Musiques Sebastien Jaudon
Lumières David Debrinay assisté de Rosemonde Arrambourg
Régie Générale Gabriel Burnod
Assistante à la mise en scène Anne-Lise Redais
Photos Gérard Llabrès

 


 

L’équipe du Menteur volontaire poursuit son exploration de Hanokh Levin, écrivain israélien, auteur dramatique majeur de la fin du XXe siècle dont l’œuvre n’a cessé de livrer ses richesses, au travers de nombreuses mises en scène, ces dernières années. Après la comédie satirique Popper et la farce grinçante La Reine de la salle de bains, présentées au Grand R en 2006, Les Souffrances de Job montre une autre veine d’écriture. Revisitant une histoire empruntée à la Bible, elle se donne à lire comme un poème dramatique au souffle mythologique. La pièce débute par la vision d’un homme, Job, repu à la fin d’un banquet. Des messagers de la misère viennent lui annoncer qu’il a tout perdu et se chargent de le dépouiller de tout, jusqu’à ses dents en or… On assiste à la lente agonie d’un homme nu, au propre comme au figuré, au travers d’une série de rebondissements autant burlesques que tragiques. Dans ce monde-là, l’inacceptable est monnaie courante et l’Humanité n’a que vaines paroles à offrir en réponse à l’injustice. De là à douter de l’ordre universel… Sous la houlette de Laurent Brethome, huit comédiens prennent à bras le corps cette pièce encore jamais montée en France. Avec une énergie et un désir irrépressibles. Un vrai projet d’équipe. Une aventure.

Presse

Les Souffrances de Job est un spectacle maitrisé et tenu de bout en bout. De la farce à la tragédie grecque en passant par le cabaret et le cirque. Le tout est porté par une troupe formidable

Stéphane Capron, Sceneweb

Laurent Brethome a réussi son pari en forme de défi : ne pas verser dans le pathos ni dans le faux lyrisme tout en faisant entendre le texte. Au propre comme au figuré car la diction de la troupe est si parfaite que, chose rare au théâtre, on ne perd pas un mot malgré la musique et la bruyante énergie qui se déploie sur le plateau, notamment lorsque le spectacle se mue vraiment en farce et s’achève en cirque et cabaret, nous abandonnant sur la tragédie grotesque d’un homme embroché.

Pierre Assouline, Le Monde

Tel quel, c’est-à-dire tout de bruit et de fureur, autant visuelle que verbale, les Souffrances de Job laisse pantois.

Gilles Renault, Libération

La performance réside toute entière dans l’esthétique. La prouesse est autant visuelle que sonore. Les comédiens pratiquent avec autant de souplesse le chant que les bruitages, et l’ouverture du spectacle sur le festin de Job est un délice pour les sens. Le serveur aux lunettes, dépassé, se sert une aspirine dans une flûte de champagne avant de repartir maladroitement en faisant tomber les bouteilles en plastique qui encombrent le sol.

La Parafe.fr