MARGOT

D’après Massacre à Paris de Christopher Marlowe | Mise en scène Laurent Brethome | Création Novembre 2017
Traduction inédite et Textes additionnels Dorothée Zumstein


Spectacle créé les 9 et 10 novembre 2017 à la Scène Nationale d’Albi

Tournée 2017-2018
Du 14 au 22 novembre au Théâtre Jean Arp, Clamart
Les 30 novembre et 1er décembre au Grand R, Scène Nationale de la Roche-sur-Yon
Les 11 & 12 décembre aux Scènes de Pays dans les Mauges, Beaupréau
Le 12 janvier aux Scènes du Golfe, Théâtre de Vannes
Du 17 au 24 janvier aux Célestins, Théâtre de Lyon
Les 26 et 27 janvier à Château-Rouge, Scène Conventionnée d’Annemasse
Les 30 et 31 mai au Trident, Scène Nationale de Cherbourg-Octeville

Production Le Menteur Volontaire
Coproduction Le Grand R, Scène Nationale de la Roche-sur-Yon ; Théâtre Jean Arp, Clamart ; Célestins, Théâtre de Lyon ; le Grand T – Théâtre de Loire-Atlantique ; Scènes du Golfe – Théâtres Arradon-Vannes ; Scène Nationale d’Albi

Avec Fabien Albanese
Florian Bardet
Heïdi Becker-Babel
Maxence Bod
Vincent Bouyé
Dominique Delavigne
Leslie Granger
Antoine Herniotte
François Jaulin
Thierry Jolivet
Julien Kosellek
Clémence Labatut

Denis Lejeune
Nicolas Mollard
Savannah Rol
Philippe Sire
avec la participation en création de Nina Orengia, Thomas Matalou & Tatiana Spivakova

Dramaturgie
Catherine Ailloud-Nicolas
Direction Technique Gabriel Burnod
Scénographie et costumes
Rudy Sabounghi
Lumières David Debrinay
Son Jean-Baptiste Cognet
Régie Lumières Clémentine Pradier
Vidéastes Adrien Selbert, Etienne Chauvière
Assistante à la mise en scène Clémence Labatut
Habilleuse Nathalie Nomary
Conseiller circassien
Thomas Sénecaille
Stagiaire à la mise en scène
Elise Rale
Photos de répétition
Philippe Bertheau


photo Katty CASTELLAT

Cette pièce raconte comment une machination du pouvoir se transforme en machination de la mort. C’est une machine à jouer théâtrale, absolument sublime. C’est une pièce de troupe, une pièce qui convoque au plateau nombre d’interprètes, une pièce qui défie les lois économiques du théâtre public actuel, une pièce qui raconte une partie de notre Histoire de France, partie dont on n’entend pratiquement jamais parler, une pièce qui narre l’histoire d’un homme prêt à en tuer un autre simplement par divergence religieuse.
Elle nous confronte, nous, témoins contemporains, à une énigme : comment la barbarie naît-elle puis se déploie-t-elle ? Comment la cruauté individuelle est-elle justifiée par une injonction politique ?

Laurent Brethome

Presse

La mise en scène est d’une richesse inouïe. On ne s’ennuie pas une minute, on est pris par l’action, de ce polar politique comme dans les meilleures séries télé du moment. C’est épique, burlesque et sexuel. Henri d’Anjou (excellent Fabien Albanese) donne rendez-vous à ses mignons dans un hammam gay.

Stéphane Capron, Sceneweb

La réussite de ce spectacle tient aussi à la performance des acteurs – Fabien Albanese (Henri III) et Julien Kosellek (duc de Guise) en tête – qui offrent leur corps aux excès de ce théâtre de la sauvagerie.

Antonio Mafra, Le Progrès

L’ensemble de la distribution est de haute volée. A saluer surtout l’interprétation de Fabien Albanese, fabuleux en roi falot et capricieux, absorbé par ses mignons.

Trina Mounier, Les Trois Coups

Pour donner corps au grand spectacle populaire dont il rêvait, Laurent Brethome s’est entouré d’une troupe de jeunes comédiennes et comédiens enflammés. Ils sont seize, d’une énergie folle, qui bondissent, arpentent le plateau dans tous les sens. Ils crachent, vocifèrent, se battent, s’empoignent, font couler des flots de sang.

Manuel Piolat Soleymat, La Terrasse

Margot, massacre sidérant, spectacle grandiose
La mise en scène, appuyée par une bande-son aux pulsations lancinantes, est colossale, contemporaine. (…) une « sidération ». C’est le mot. On ressort ahuri. Mais enthousiasmé. Si la pièce peut déranger, la longue ovation du public du Manège, jeudi soir, ne dit pas autre chose.

Clémence Holleville, Ouest France

Une approche caravagesque !
La pièce avance à un rythme effréné, à couper le souffle. Sa théâtralité totalement affirmée est pourtant délivrée de tout grotesque ou ridicule. Ses personnages sont typés et leurs caractères magnifiés. Trempés comme fil d’acier, ils sont exaltés dans les costumes et les postures. Le spectateur est subjugué.

Jean Grapin, la Revue du spectacle.fr