REINE DE LA SALLE DE BAINS

De Hanokh Levin | Mise en scène Laurent Brethome | Création Mars 2007
Traduction Laurence Sendrowicz


 

Spectacle créé du 2 mars 2007 au 4 septembre 2008 en Vendée et à Lyon

Reprise du 3 au 12 juillet 2009 au Théâtre de l’Etoile du Nord, Paris (Reine de la salle de bains est encadrée par Comment j’ai rencontré mon mari suite à la déprogrammation de reine de la salle de bains et Lettre ouverte suite à la déprogrammation de reine de la salle de bains)

Production Le Menteur Volontaire

Reine de la salle de bains est une « courte forme », spectacle itinérant d’une trentaine de minutes, au décor minimal, prévu pour se monter, se jouer et se démonter en très peu de temps dans tous types d’endroits et à destination des publics de demain (scolaires) ou « empêchés » (personnes âgées, détenus, milieux ruraux,…).

 

Avec Antoine Herniotte le père
Geoffroy Pouchot-Rouge-Blanc le cousin
Anne Rauturier la mère
Fabien Albanese le fils
Julie Recoing la fille
Pauline Huruguen, Philippe Sire

Chansons Sébastien Jaudon
Lumières Xavier Hollebecq

 

 


 

 

Reine de la salle de bain est une très courte pièce écrite par l’auteur Hanokh Levin en 1970 ; à sa création en Israël, elle fit scandale et fut rapidement retirée de l’affiche.

Ce sketch féroce et cruel met en scène une famille apparemment ordinaire : la Femme décide de chasser le colocataire de la famille, qui n’est autre que Le Cousin de son Mari. Devant la résistance de celui-ci, tous les membres de la famille investissent la salle de bain et proclament dans un style ubuesque, leur souveraineté, une et indivisible, sur le “Grand Royaume des chiottes”.

« Pour porter à la scène cette pièce qui aborde de façon forte et percutante le thème de l’exclusion, je me suis attaché avec les comédiens à mettre en place une grande machine lente, sombre et implacable, cruelle et déraisonnée… »

Laurent Brethome

Une comédie satirique portée par cinq comédiens qui, dans une mise en scène minimaliste, parlent comme d’une seule voix et ne cessent d’avancer… vers l’inéluctable