TAC

De Philippe Minyana | Mise en scène Laurent Brethome | Création Janvier 2013


 

Spectacle créé du 16 au 18 janvier 2013 au Théâtre de l’Ephémère, Le Mans

Tournée 2013-2014
du 22 janvier au 1er février au Grand R, Scène Nationale
de la Roche sur Yon
les 6 et 7 février aux Scènes de pays dans les Mauges, Beaupréau
le 20 mars au Radiant de Caluire-et-Cuire
les 27 et 28 mars au Théâtre de Bourg-en-Bresse
les 4 et 5 avril au Théâtre Sorano, Toulouse
du 17 au 21 avril au Théâtre Jean Arp, Clamart
le 4 février 2014 au Grand T, Nantes

Production le Menteur Volontaire
Coproduction le Grand R, Scène Nationale – la Roche sur Yon ; le Grand T, Scène Conventionnée de Loire-Atlantique – Nantes ; Scènes de pays dans les Mauges – Beaupréau ; Théâtre de l’Ephémère, Scène Conventionnée pour les écritures théâtrales contemporaines – Le Mans ; Théâtre Jean Arp, Scène Conventionnée – Clamart

 

Avec Fabien Albanese
Magali Bonat puis Anne Rauturier
Leslie Bouchet
Francis Lebrun
Thierry Jolivet
Alain Sabaud
Philippe Sire puis Benoit Guibert

Dramaturgie Daniel Hanivel
Scénographie Julien Massé
Lumières David Debrinay
Costumes Bénédicte Gougeon
Paysage Sonore Antoine Herniotte
Vidéos Adrien Selbert
Régie Générale Gabriel Burnod
Régie Lumières Sylvain Tardy
Assistants à la mise en scène Crystal Shepherd-Cross puis Florian Bardet
Photos et visuel Philippe Bertheau

 

 


 

Au départ est le fait divers : un homme de 70 ans a tellement accumulé de journaux dans son appartement du 20ème arrondissement de Paris qu’il ne peut plus y entrer. Il dort donc sur la paillasson ou chez ses maîtresses. Une fois par semaine, il va chercher son courrier. Jusqu’au jour où une fuite d’eau chez un voisin fait écrouler le plancher. Copropriétaires et éboueurs décident de tout jeter, journaux, meubles, affaires personnelles. Quand le vieil homme rentre chez lui pour récupérer son courrier, il n’a plus rien, plus d’affaires, plus d’histoire…

En 2000, Philippe Minyana écrit pour le théâtre « PIÈCES » ; en 2012, il propose une nouvelle écriture de ce texte qui devient « TAC ».

On pourrait dire qu’il s’agit du roman d’une vie. On pourrait dire aussi que c’est une fin de vie. On pourra parler d’un périple exemplaire. On dira qu’on suit de lieu en lieu le vieil homme spolié ; du moment du scandale (la spoliation) à celui de sa chute (il perd la raison). Qui est-­‐il ce vieil homme, si ce n’est (une fois encore) une « figure du chagrin », une figure bouleversée, une figure humaine (c’est-­‐à-­‐ dire représentative de l’humanité) ? On pourrait préciser que c’est encore une « figure résistante » (quelqu’un qui n’est à aucun moment conforme) et qui est une victime, en quelque sorte, de nos systèmes structurés qui légitiment l’ordre et l’effort de communication. (…)

Philippe Minyana

Presse

Un spectacle remarquable qui, entre grotesque et gravité, nous entraîne dans un vagabondage existentiel plein d’inspiration.
A la tête d’une troupe de comédiens admirables, Laurent Brethome nous plonge dans les épisodes fantasques d’un rêve éveillé. Un spectacle inspiré.

Manuel Piolat Soleymat, La Terrasse

Le résultat est saisissant, l’écriture de Minyana devient plus directe, plus incisive. La pièce porte un regard féroce sur la société. L’écriture de Minyana est sans concession, et le travail scénique de Laurent Brethome permet aux comédiens de traverser cette épopée cruelle avec un belle énergie.

Stéphane CAPRON, www.sceneweb.fr

Les personnages, habillés comme chez les Deschiens, se débattent face à leur quotidien en déroute. D’autant plus émouvants qu’ils sont incarnés par une équipe de comédiens irrésistibles.

Nicolas Blondeau, le Progrès

Une équipe de comédiens qui trouve le ton juste et une énergie qui s’apparente souvent à celle du désespoir.

Caïn Marchenoir, Lyon Capitale